Quel est votre parcours ?
Je suis brancardier à la Clinique du Millénaire depuis maintenant 3 ans et demi. Avant ça, j’avais commencé des études en école de commerce, mais je ne m’y retrouvais pas. J’avais besoin d’une dimension humaine plus importante dans mon quotidien ; c’est ce qui m’a motivé à me réorienter vers le milieu hospitalier, qui m’était méconnu jusqu’alors. Je souhaitais être rapidement employable, et j’ai découvert que le métier de brancardier était accessible sans obligation de diplôme. J’ai alors suivi une formation d’un mois à la Croix Rouge qui m’a permis d’apprendre les bases du métier puis, en arrivant à la clinique, j’ai été formé aux exigences et protocoles internes.
Comment définir votre métier ?
Mon rôle consiste à transporter un patient qui n’est pas en état de se déplacer seul, d’un point A à un point B de l’établissement, tout en respectant son confort, sa sécurité et son intimité. Je suis principalement rattaché au bloc opératoire : j’amène les patients jusqu’au bloc, je les récupère en salle de réveil, puis je les reconduis en chambre. Même si nos échanges sont brefs, il y a une forte dimension humaine. Il faut savoir être à l’écoute, savoir rassurer et s’adapter. On est le premier maillon avant le bloc et ce rôle a du sens.
Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
Ce que j’aime le plus, c’est me sentir utile. Il y a bien sûr le côté technique du transfert, mais ce qui me motive vraiment, c’est le lien avec les patients. Certains ont besoin d’échanger, d’autres préfèrent le silence : il faut savoir ajuster son comportement. C’est cette relation humaine qui me tient à cœur.
Décrivez-nous l’un de vos meilleurs moments ?
Un moment marquant pour moi, a été la restitution de la certification HAS, vendredi 11 avril. Ce jour-là, toute l’équipe s’est retrouvée, et on sentait une vraie cohésion, une énergie collective. Il y avait de la fierté, du soulagement, mais surtout le sentiment qu’on formait une vraie équipe et qu’on avait réussi ensemble. Chacun, à son niveau, avait contribué à cette réussite.
Pourquoi travaillez-vous à la Clinique du Millénaire ?
À la Clinique du Millénaire, j’ai trouvé un vrai sentiment d’appartenance. Il y a du respect et de la bienveillance, que ce soit entre collègues ou avec les patients. Nous avons tous des objectifs communs, et je trouve ça se ressent dans notre façon de travailler ensemble.
Oc Santé pour vous c’est…
un groupe qui complète l’offre publique avec des professionnels compétents et investis. Au delà du sentiment d’appartenance à la clinique, il y a aussi une appartenance au groupe. Je ne me suis jamais senti lâché. On sent qu’il y a un but commun, une volonté de bien faire.
Quelles perspectives d’évolution voyez-vous dans votre métier ?
Quand j’ai commencé comme brancardier, c’était dans le cadre d’une reconversion rapide, mais j’ai gardé une envie d’évoluer. J’en ai parlé lors des entretiens professionnels et j’ai été accompagné dans ce projet. On m’a orienté, conseillé, on m’a soutenu. J’ai pu préparer le concours d’infirmier, que j’ai réussi : je commence ma formation en septembre ! Je suis heureux d’avoir débuté avec le métier de brancardier, il m’a beaucoup appris et me sera très utile.